« Je suis abasourdi par le nombre de personnes qui veulent "connaître" l'univers alors qu'il est déjà suffisamment difficile de se repérer dans le quartier chinois de New York. » Woody Allen | |
New York est réputée pour ces quartiers aussi différents que les populations qui les ont façonnés. Notre but aujourd'hui est d'en explorer au moins deux : Little Italy et Chinatown.
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Nous partons en début de matinée, sous une chaleur accablante. Le soleil est au mieux de sa forme quand nous entrons dans le quartier dénommé Little Italy.
Certes, quelques banderoles et quelques statues évoquent l'Italie, certes quelques serveurs sont en train d'installer leur terrasse, les premières que nous voyons ou presque à Manhattan, mais on est bien aux Etats-Unis, l'illusion ne fonctionne pas.
Il faut se satisfaire de quelques images déjà vues car le quartier se réduit comme peau de chagrin : une rue principale, quelques blocs, et on est déjà à Chinatown.
C'est toujours la même architecture et les mêmes rues larges, mais les enseignes affichent clairement leur origine asiatique. On finit même par trouver quelques symboles qui attirent nos regards acérés.
Non, il ne pleut pas. Au contraire, il fait de plus en plus chaud. Les chinoises ont sorti leurs protections solaires. Quant à nous, nous rasons les murs, du côté de la rue où il y a un peu d'ombre.
Nous remontons tranquillement, à pas lents, vers Greenwich Village, finalement assez déçus de ces deux quartiers mythiques. Nous cherchons les scènes intéressantes qui se déroulent à l'ombre, nous fonctionnons à l'économie.
Certains trouvent encore l'énergie de jouer au basket. Chapeau !
Une petite pause à Washington Square, sur un banc, à l'ombre, nous fait le plus grand bien.
"Face the ground ! ... FACE THE GROUND !!!"
Même quand on est assis et complètement apathiques, il se passe toujours quelque chose à New York. On vient d'assister en direct à l'interpellation musclée d'un délinquant de deux mètres par la police des parcs. C'est mieux qu'à la télé...
Pendant ce temps, certains prennent le frais...
... ou le chaud...
... à condition de rester connecter bien sûr.
N'y tenant plus, nous rentrons dans notre charmant appartement climatisé. Les infos à la télé nous annoncent que nous avons presque atteint les 100 degrés.
Nous comprenons mieux pourquoi on avait l'impression de bouillir !
Ah oui, il s'agit de degrés Fahrenheit, mais cela fait tout de même presque 38 degrés Celsius !
Interruption momentanée du programme pour cause de chaleur excessive.
Cette fois, les parapluies sont bien là pour protéger de la pluie.
Une fois l'orage passé, la température est redevenue supportable et quelques courageux font une petite excursion nocturne. Cela ne dure pas longtemps car une pluie fine s'établit et sape nos envies de photos de nuit.
Tant pis, on fait vite fait une seconde photo de l'Empire State Building et on rentre.