« Pourquoi, en vacances, s'obstine-t-on à choisir douze cartes postales différentes alors qu'elles sont destinées à douze personnes différentes ? » Sacha Guitry | |
Le matin, il fait encore frais. C'est idéal pour une petite séance de cartes postales sur la terrasse. Enfin, c'est l'idéal pour deux d'entre nous. Pour le troisième, c'est plutôt l'idéal pour une séance photo. Les cartes postales, il verra ça plus tard...
L'objectif de la journée, c'est le MoMA, le Muséum of Modern Art.
La réputation de ce musée n'est pas volée, ses collections sont vraiment très impressionnantes, avec une quantité de chefs-d'oeuvre assez incroyable. Et encore, nous n'avons pas pu visiter la totalité des étages, malgré le repas pris sur place.
A la pointe de la technologie, le MoMA offre la possibilité d'entrer directement en communication avec les Demoiselles d'Avignon.
La particularité de ce musée, c'est que les oeuvres sont conservées au frais. La température extérieure est de 35 degrés, mais à l'intérieur, il ne fait pas 20 degrés (Celsius bien sûr). Habillés pour la chaleur torride de ce mois de juin, nous nous les gelons franchement ! Ils ne font pas d'économies sur la clim !
Heureusement qu'un petit patio nous permet de prendre un peu l'air chaud de temps en temps...
Cerise sur le gâteau, le conservateur du musée a eu la délicate attention d'y installer une oeuvre entièrement dédiée à Patrice, pour qu'il se sente comme à la maison. Trop sympas ces Américains !
Ce jour est un grand jour, car nous avons pu montrer à Flo où se situait le nord.
En effet, depuis notre arrivée, Flo était sans cesse à la recherche du nord : à la sortie du métro, toutes les trois rues, dans les parcs, à la sortie des magasins... Au moins, dans ce coin de Central Park, nous avons pu lui répondre avec précision, ce qui a semblé la plonger dans un abîme de réflexions.
Un repas pris sur le pouce nous permet d'être à la tombée de la nuit au Rockefeller Center. Ce soir, c'est le "Top of the Rock" comme l'annoncent à l'intention des touristes, les centaines d'affiches réparties dans toute la ville.
Coup de chance, il n'y a pas de queue, on peut monter sans attendre ce qui nous permet de découvrir Central Park avant que la nuit ne le transforme en un rectancle noir.
Petit retour sur la montée : soixante dix étages en moins de 30 secondes avec ascenceurs ultra-rapides. A peine les portes fermées, voilà que les lumières s'éteignent et on s'aperçoit alors que le plafond est transparent. De petites lumières bleues tous les cinq étages environ défilent à toute vitesse, et c'est déjà fini. Mêmes les claustrophobes n'ont pas le temps d'angoisser devant un tel spectacle !
Il parait que l'année prochaine, c'est le sol qui sera transparent...
C'est vrai qu'on n'a pas fait la queue en bas, mais en haut, les terrasses sont bien occupées. Il faut patienter au deuxième ou troisième rang avant de pouvoir approcher un peu.
Et la vue mérite un peu de patience. Certes, nous ne sommes pas sur le building le plus haut, mais il offre une vue parfaite sur les plus hauts et en particulier sur l'Empire State Building.
Il commence à y avoir moins de monde. Patrice et Jean-Pierre se lâchent, tous les angles sont bons à prendre, toutes les solutions sont à essayer pour stabiliser le matériel, puisque le vigile est venu nous interdire l'usage du trépied !
Florence fait le tour des terrasses, une première fois, une deuxième fois, puis une troisième et elle finit par s'asseoir. Il lui faudra attendre deux bonnes heures avant que Patrice et Jean-Pierre se décident enfin à enlever l'oeil du viseur et à quitter ce décor féérique. Quelle patience !
Quand on redescend finalement, Jean-Pierre, encore tout chose, est comme sur orbite...
Sur le retour, nous passons par Times Square. Nous ne l'avions pas encore vu de nuit.
Et si on faisait quelques photos... Florence patientera bien un petit peu !
Parfois, c'est surprenant, on se croirait en plein jour !
Bon allez, camenbert les néons ! Notre chauffeur nous attend, on rentre chez nous...