Pour regrouper tous les albums d'animaux de ses derniers voyages, Jean-Pierre a mis en place une nouvelle page d'accueil :
Après la Tanzanie, la Namibie, voici le Costa Rica.
Mais ce n'est pas tout. Il y a aussi New York et bien d'autres sujets.
Pour regrouper tous les albums d'animaux de ses derniers voyages, Jean-Pierre a mis en place une nouvelle page d'accueil :
Après la Tanzanie, la Namibie, voici le Costa Rica.
Mais ce n'est pas tout. Il y a aussi New York et bien d'autres sujets.
Patrice a le plaisir de vous annoncer la publication de nouvelles séries sur son site.
Après un petit extrait des images du Tour de France, pour compléter notre livre "Signes avant coureurs", c'est une invitation au voyage qu'il vous propose avec :
Et dans un autre style, laissez vous surprendre par les "Femmes d'intérieur".
Quand l'équipe de Suivez Notre Regard ne voyage pas outre-atlantique, elle écume le bord des routes du Tour de France, en particulier dans le Sud-Ouest. Et la bonne humeur est au rendez-vous.
Nous sommes heureux de vous présenter notre dernière réalisation :
Signes avant coureurs
C'est d'abord une exposition qui, après une brève apparition à Roquettes, a été retenue par les organisateurs du festival Manifesto : Signes avant coureurs à Manifesto
Et c'est maintenant un livre qui regroupe quelques unes des photos les plus cocasses que nous ont offertes les spectateurs du Tour de France. Ce livre est en vente notamment à la librairie Ombres Blanches à Toulouse et sur notre site dédié à la présentation et à la vente du livre. Vous y trouverez une démo des premières pages.
Vous pouvez aussi trouver des images extraites du livre sur le site Patrice
Et voici la couverture :
« Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi » Katherine Pancol | |
Le dernier jour vient de se lever, l'avion quitte le sol en fin d'après-midi, c'est notre dernière chance pour trouver le T-shirt qui déchire, la magnet inattendue ou l'incroyable mug qui commémorera cette épopée pendant des années encore.
Ah, vous avez eu peur qu'on vous montre toutes les boutiques de souvenirs de Times Square, n'est-ce pas ? On a pitié et on vous présente à la place un interlude bucolique.
Ce n'est ni la zone verte de La Ramée, ni le Jardin des Plantes, mais bel et bien Central Park. Avec plus de 340 hectares en plein centre ville, cela n'a rien à voir !
Il ne s'est pas passé une journée sans que nous empruntions au moins une fois les chemins de ce morceau de campagne égaré dans la ville.
On ne se lasse jamais de traverser le parc et la multitude de sentiers nous permet à chaque fois de découvrir de nouveaux paysages. Oui, parfois on voit un building qui dépasse entre deux arbres. Ces deux-là étaient d'ailleurs les points de repère pour trouver notre 94ème rue, à quelques blocs de là.
Il existe aussi des zones plus fréquentées, comme la "prairie aux moutons" par exemple. Par un beau dimanche après-midi de juin, elle métite bien son nom, n'est-ce pas ?
Les New Yorkais pratiquent dans ce parc des activités encore plus variées que les paysages. Ce sont souvent des coutumes locales, pas très bien connues de ce côté de l'Atlantique. Voici un petit échantillon.
L'entrainement au planté de choux sans les mains...
La course à handicap (certains ont plus de chance que d'autres au tirage au sort des équipements) :
La course est ouverte aux plus jeunes également, mais il doivent trouver au moins un accompagnateur bénévole.
Ces quelques images nous laissent un goût d'inachevé. Vous voudriez en voir plus ? Nous aussi et il n'y a qu'un moyen pour ça... | ![]() |
Les concours d'emmêlage de laisses sont également très prisés.
Mais il y a toujours des resquilleurs !
Et bien sûr on a aussi le bon vieux concours de roulade dans l'herbe après le hamburger. Bon, ce n'était pas le jour des champions en la matière. Peut mieux faire !
Et si vous attendiez cette image depuis le début, soyez rassurés. Oui, les écureuils viennent aussi à Central Park les après-midi, quand ils ont le temps, ou quand ils ont faim peut-être.
Il serait d'ailleurs temps qu'on revienne au sujet principal de la journée. Nous ne pouvions pas quitter NY sans goûter l'un de ces fameux hot-dog de coin de rue. (Vous avez remarqué le génial enchaînement au sujet du repas ? Pas mal hein !)
Après de multiples recherches, après avoir essayé 50 T-shirts, soupesé 25 mugs, feuilleté 100 bouquins, dévisagé 76 statues de la Liberté et retourné 12 boules à neige, nous avons finalement arrêté notre choix sur de magnifiques sacs en plastique comme on n'en trouve plus chez nous.
Voilà, 2 heures pour boucler les valises et remercier Olga, notre hôte, 2 minutes pour trouver un taxi et nous voila prêts pour affronter à nouveau le décalage horaire. On vous a peut-être raconté plein de choses au retour, mais sachez que rien ne vaut de les voir soi-même. Personne n'est vraiment objectif, surtout pas des photographes.
« Pendant la nuit du réveillon, à 0h30, j'appelle des amis à New York, et c'est amusant d'avoir au bout du fil des gens de l'année passée. » Philippe Geluck | |
C'est notre deuxième dimanche sur New York et cette fois-ci, nous avons décidé de sécher la messe. Nous avons préféré donner carte blanche à Stéphanie et Christophe, nos G.O. locaux, qui se sont proposés pour nous faire découvrir le quartier de Williamsburg dans Brooklyn.
Avant de les rejoindre, nous croisons quelques spécimens étranges...
...qui commencent à se masser, en tenue de gala, le long de la Cinquième Avenue en attendant la grande parade prévue dans l'après-midi. C'est un grand jour de fête pour les portoricains new yorkais : It's Porto Rico Day !
Ensuite, nous regagnons notre point de rendez-vous, le Flatiron, où nos deux guides nous attendent paisiblement.
Finalement, nous déchantons très vite, leur connaissance de la ville semble très approximative.
"- Là, si je peux me permettre, c'est droit dans le mur ! "
Passée cette période de flottement, nous nous retrouvons enfin au coeur du quartier de Williamsburg.
Le quartier est très agréable, vivant et très cosmopolite.
Des entrepôts à l'abandon...
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...cotoient des commerces de proximité.
On y trouve également quelques boutiques branchées...
...où Florence a déniché une petite tenue pour son retour au bureau !
A l'heure du déjeuner, l'autochtone mange dans la rue...
...alors que nous préférons le confort du resto "Chez Juliette", même si Stéphanie et Christope ne semblent pas passionnés par notre conversation.
D'après ce que nous avons compris, à Williamsburg, le chien est roi. Sa compagnie est très prisée à table...
...mais aussi pour discuter de la pluie et du beau temps !
Jusqu'à ce que, peu à peu, on se demande qui promène qui.
Bon, après le sport, une petite sieste s'impose. Direction les bords de l'East River, face à Manhattan.
On n'est pas bien, là !
Pendant ce temps, Johnatan et Jennifer, entre deux missions, se reposent incognitos sur un banc placé sous haute surveillance.
Outre ces acteurs sur le retour, nombre d'artistes en devenir fréquentent le quartier de Williamsburg, réputé pour son "Street Art". Les murs des entrepôts et les terrains vagues accueillent beaucoup d'oeuvres éphémères.
Au détour d'une rue, on tombe parfois sur une fresque, un collage ou une installation... Cette galerie à ciel ouvert devrait donner des idées à Patrice et lui permettre de présenter sa prochaine expo avant que le MoMA ne lui fasse les yeux doux...
Même des célébrités françaises profitent de ce tremplin pour asseoir leur réputation...
La journée s'achève, nous nous apprétons à libérer nos deux formidables guides et c'est le coeur gros que nous prenons une dernière photo en leur compagnie. Demain, nous reprenons l'avion. Un grand merci à tous les deux pour vos conseils, vos bons plans et surtout tous les bons moments passés ensemble. Grâce à vous nous avons eu le privilège de découvrir cette ville côté coulisses...
Au même instant, non loin de là, Florence découvre une boussole dans son sac à dos... Aux anges, elle improvise dans la foulée, une course d'orientation dans Central Park... Le Bonheur !
« A New York les taxis sont jaunes, à Londres ils sont noirs et à Paris ils sont cons. » Frédéric Beigbeder | |
Voilà déjà une semaine que nous sommes à New York. Un anniversaire, ça s'arrose. Et New York fait bien les choses car aujourd'hui, le ciel est bas et il pleut !
Nous n'avions pas encore vu Times Square sous la pluie.
Cela change pas mal l'ambiance quand on lève la tête, ou quand on habite sous les toits.
Sur les trottoirs, bien qu'il y ait toujours autant de monde, les touristes sont encore plus faciles à reconnaitre.
Le hasard nous a fait découvrir une exposition consacrée à notre photographe fétiche : Eliott Erwitt. Ce fut un plaisir d'y voir et revoir beaucoup de ses meilleures images, de les faire découvrir à Christophe, et aussi de nous mettre à l'abri une heure ou deux !
Et pour continuer dans le registre culturel, nous nous attarderons sur cette oeuvre colossale qu'est le métro de New York. Pour tout dire, on y est aussi relativement au sec.
Dans l'esprit industriel, on est au top. Avec quelques touches de jaune pour réveiller l'effet béton et la patine de style vieux métal graisseux, le décorateur s'est lâché.
Le mobilier, strict, est en harmonie avec la quiétude du lieu.
Du moins, jusqu'à l'arrivée d'une rame.
Ne vous laissez pas abuser par l'attitude zen des futurs passagers. En plus des 35 degrés qui règnent dans les stations, c'est un déferlement de décibels, étonnament mis en valeur par l'acoustique extraordinaire de ces immenses quais souterrains.
Pour le photographe passionné, c'est l'occasion de tirer le portrait de personnages tous plus originaux les uns que les autres. De loin...
... ou de près.
Ces magnifiques salles sont un lieu d'échange privilégié pour les usagers. La bonne humeur y est toujours présente. On sent la joie d'être là qui transpire de tous ces visages interceptés par l'objectif.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Il nous faut déjà quitter ce lieu particulièrement attachant. Nous devons à nouveau nous confronter à la dure réalité du monde réel : la pluie.
Ce soir, nous comparons nos expériences respectives avec Christophe, Stéphanie et un autre couple de Français installés à New York depuis 5 ans. Ils habitent un incroyable immeuble sur pilotis, empiétant sur l'Hudson depuis Jersey City, juste en face du quartier financier de Manhattan. Bon, on ne va pas faire les difficiles mais à notre avis, pour la vue de leur terrasse, on peut trouver mieux.
Qu'en pensez-vous ?
Après une très sympathique soirée, pour éviter de tomber à nouveau sous le charme du métro, et peut-être aussi par défi, nous empruntons un taxi. Les taxis de New York sont réputés pour leur couleur mais aussi pour leur conduite sportive. Nous confirmons, les deux sont vrais !
Annonce du Ministère des Affaires Etrangères à l'attention des voyageurs : A New York, le pourboire aux serveurs et aux chauffeurs de taxi est une institution. Une subite inflation (plus de 500%) est apparue récemment. Les 20$ exigés desormais par les taxis n'ont pourtant pas de lien avec la crise financière. Ce serait une habitude prise lors du passage de trois français début juin.
« Le seul mérite des bagnoles américaines, c'est qu'on peut transporter des cadavres dans leur coffre sans avoir à en replier les jambes. » Frédéric Dard | |
Aujourd'hui au menu, c'est flânerie dans les quartiers de Greenwich Village et de Soho et pour la fin d'après-midi, promenade sur le Pont de Brooklyn avec le secret espoir du photographe de trouver sur place "la bonne lumière" qui mettra en valeur ce bel ensemble architectural, décor de nombreux films et séries américaines...
Hop, hop, hop,... Breakfast, douche, pipi, les dents et c'est parti !
Pour être honnêtes, nous n'allons pas garder un souvenir impérissable de ces quartiers pourtant célèbres... Nous y avons erré sans but... Et aucun lieu, aucune scène ne nous a accrochés.
La fatigue et la chaleur accumulées les jours précédents nous empêchent-elles d'être objectifs ? Ou tout simplement, nous sommes blasés.
Et si l'intérêt de ces quartiers où il fait bon vivre, d'après la critique unanime des guides touristique, était d'y vivre justement... Et non pas de s'y balader gros zoom au vent !
Mais plutôt de pousser la porte d'une galerie, de s'installer à la terrasse d'un snack de Greenwich...
...ou encore de faire un peu de shopping dans les boutiques "bobo" de Soho.
Dans ces quartiers, le jeu d'échecs semble être le sport national.
Et comme le rappelle cet écriteau, nous nous trouvons dans la ville qui ne dort jamais...
D'ailleurs, à chaque règle, son exception : et si on allait faire un petite sieste chez nous... Histoire de se poser un peu et de reprendre du poil de la bête avant de poursuivre notre marathon touristique.
zzzzz.!...
zzzzz.!...
zzzzz !...
Hop, hop, hop,... Debout, goûter, pipi, les dents et c'est reparti, direction Brooklyn Bridge !
Ca y est, nous y sommes !
Le pont suspendu enjambe l'East River pour relier Manhattan à Brooklyn. Long de près de 2 km, il se traverse à pied sur un pont supérieur réservé aux piétons et aux cylistes.
Nous commençons notre traversée en fin de journée et nous devons d'abord nous habituer au vacarme remontant de la circulation, sous nos pieds... Flot incessant de voitures lancées à plus de 100 km/h...
Au début, nous parlons peu. Une atmosphère étrange se dégage du lieu...
Nous avons le sentiment d'appartenir à un monde parallèle, presque irréel. Impression renforcée par la sensation d'avoir traversé l'écran et d'être devenus les figurants d'un film à grand spectacle.
Mais, très vite, le naturel reprend le dessus...
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Quelques dizaines de photos plus tard, la nuit commence à tomber...
...et nous décidons de rejoindre les berges de l'East River, côté Brooklyn.
Là, nous prenons place dans un parc cerné et dominé par deux ponts majestueux, Brooklyn Bridge et Manhattan Bridge.
Plus de doute, Jack Malone va débarquer d'un instant à l'autre pour prélever quelques indices et nous prouver que nous ne rêvons pas. C'est magique, nous évoluons dans un décor de cinéma !
Nous invitons Woody Allen à prendre place avec nous sur l'un des bancs occupés par de nombreux touristes et habitués, venus profiter du spectacle. Peu à peu, les tours s'illuminent. La féérie continue...
La même scène, vue par Patrice...
Et hop ! Une photo souvenir sur fond d'étoiles. On peut maintenant se la péter et dire "On y est allé !"
Au retour, nous traversons le Pont de Brooklyn en sens inverse. En pleine nuit, l'ambiance y est différente. Faible éclairage, architecture imposante et nuages bas confèrent au lieu une atmosphère presque inquiétante... Un polar noir !
De nouveau dans Manhattan, Jean-Pierre fait remarquer que le sommet de certains immeubles, mis en valeur par l'éclairage, ressemble à de la dentelle. Patrice, perplexe, chausse ses lunettes et découvre alors une richesse de détails qu'il avait ignoré jusque là. New York lui apparait encore plus beau !
Sous les railleries de ses camarades, il prend conscience, à postériori, de tout ce qu'il a dû louper depuis le début de la soirée, voire du séjour... Inimitable !
Bientôt minuit. Comme d'hab', nous n'avons pas encore mangé... Florence, prévoyante, survit grâce à deux croutons de secours. Elle se promet de ne plus partir en voyage avec des photographes. C'est décidé, demain elle se fait une bouffe avec DSK !
« Je suis abasourdi par le nombre de personnes qui veulent "connaître" l'univers alors qu'il est déjà suffisamment difficile de se repérer dans le quartier chinois de New York. » Woody Allen | |
New York est réputée pour ces quartiers aussi différents que les populations qui les ont façonnés. Notre but aujourd'hui est d'en explorer au moins deux : Little Italy et Chinatown.
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Nous partons en début de matinée, sous une chaleur accablante. Le soleil est au mieux de sa forme quand nous entrons dans le quartier dénommé Little Italy.
Certes, quelques banderoles et quelques statues évoquent l'Italie, certes quelques serveurs sont en train d'installer leur terrasse, les premières que nous voyons ou presque à Manhattan, mais on est bien aux Etats-Unis, l'illusion ne fonctionne pas.
Il faut se satisfaire de quelques images déjà vues car le quartier se réduit comme peau de chagrin : une rue principale, quelques blocs, et on est déjà à Chinatown.
C'est toujours la même architecture et les mêmes rues larges, mais les enseignes affichent clairement leur origine asiatique. On finit même par trouver quelques symboles qui attirent nos regards acérés.
Non, il ne pleut pas. Au contraire, il fait de plus en plus chaud. Les chinoises ont sorti leurs protections solaires. Quant à nous, nous rasons les murs, du côté de la rue où il y a un peu d'ombre.
Nous remontons tranquillement, à pas lents, vers Greenwich Village, finalement assez déçus de ces deux quartiers mythiques. Nous cherchons les scènes intéressantes qui se déroulent à l'ombre, nous fonctionnons à l'économie.
Certains trouvent encore l'énergie de jouer au basket. Chapeau !
Une petite pause à Washington Square, sur un banc, à l'ombre, nous fait le plus grand bien.
"Face the ground ! ... FACE THE GROUND !!!"
Même quand on est assis et complètement apathiques, il se passe toujours quelque chose à New York. On vient d'assister en direct à l'interpellation musclée d'un délinquant de deux mètres par la police des parcs. C'est mieux qu'à la télé...
Pendant ce temps, certains prennent le frais...
... ou le chaud...
... à condition de rester connecter bien sûr.
N'y tenant plus, nous rentrons dans notre charmant appartement climatisé. Les infos à la télé nous annoncent que nous avons presque atteint les 100 degrés.
Nous comprenons mieux pourquoi on avait l'impression de bouillir !
Ah oui, il s'agit de degrés Fahrenheit, mais cela fait tout de même presque 38 degrés Celsius !
Interruption momentanée du programme pour cause de chaleur excessive.
Cette fois, les parapluies sont bien là pour protéger de la pluie.
Une fois l'orage passé, la température est redevenue supportable et quelques courageux font une petite excursion nocturne. Cela ne dure pas longtemps car une pluie fine s'établit et sape nos envies de photos de nuit.
Tant pis, on fait vite fait une seconde photo de l'Empire State Building et on rentre.
« Pourquoi, en vacances, s'obstine-t-on à choisir douze cartes postales différentes alors qu'elles sont destinées à douze personnes différentes ? » Sacha Guitry | |
Le matin, il fait encore frais. C'est idéal pour une petite séance de cartes postales sur la terrasse. Enfin, c'est l'idéal pour deux d'entre nous. Pour le troisième, c'est plutôt l'idéal pour une séance photo. Les cartes postales, il verra ça plus tard...
L'objectif de la journée, c'est le MoMA, le Muséum of Modern Art.
La réputation de ce musée n'est pas volée, ses collections sont vraiment très impressionnantes, avec une quantité de chefs-d'oeuvre assez incroyable. Et encore, nous n'avons pas pu visiter la totalité des étages, malgré le repas pris sur place.
A la pointe de la technologie, le MoMA offre la possibilité d'entrer directement en communication avec les Demoiselles d'Avignon.
La particularité de ce musée, c'est que les oeuvres sont conservées au frais. La température extérieure est de 35 degrés, mais à l'intérieur, il ne fait pas 20 degrés (Celsius bien sûr). Habillés pour la chaleur torride de ce mois de juin, nous nous les gelons franchement ! Ils ne font pas d'économies sur la clim !
Heureusement qu'un petit patio nous permet de prendre un peu l'air chaud de temps en temps...
Cerise sur le gâteau, le conservateur du musée a eu la délicate attention d'y installer une oeuvre entièrement dédiée à Patrice, pour qu'il se sente comme à la maison. Trop sympas ces Américains !
Ce jour est un grand jour, car nous avons pu montrer à Flo où se situait le nord.
En effet, depuis notre arrivée, Flo était sans cesse à la recherche du nord : à la sortie du métro, toutes les trois rues, dans les parcs, à la sortie des magasins... Au moins, dans ce coin de Central Park, nous avons pu lui répondre avec précision, ce qui a semblé la plonger dans un abîme de réflexions.
Un repas pris sur le pouce nous permet d'être à la tombée de la nuit au Rockefeller Center. Ce soir, c'est le "Top of the Rock" comme l'annoncent à l'intention des touristes, les centaines d'affiches réparties dans toute la ville.
Coup de chance, il n'y a pas de queue, on peut monter sans attendre ce qui nous permet de découvrir Central Park avant que la nuit ne le transforme en un rectancle noir.
Petit retour sur la montée : soixante dix étages en moins de 30 secondes avec ascenceurs ultra-rapides. A peine les portes fermées, voilà que les lumières s'éteignent et on s'aperçoit alors que le plafond est transparent. De petites lumières bleues tous les cinq étages environ défilent à toute vitesse, et c'est déjà fini. Mêmes les claustrophobes n'ont pas le temps d'angoisser devant un tel spectacle !
Il parait que l'année prochaine, c'est le sol qui sera transparent...
C'est vrai qu'on n'a pas fait la queue en bas, mais en haut, les terrasses sont bien occupées. Il faut patienter au deuxième ou troisième rang avant de pouvoir approcher un peu.
Et la vue mérite un peu de patience. Certes, nous ne sommes pas sur le building le plus haut, mais il offre une vue parfaite sur les plus hauts et en particulier sur l'Empire State Building.
Il commence à y avoir moins de monde. Patrice et Jean-Pierre se lâchent, tous les angles sont bons à prendre, toutes les solutions sont à essayer pour stabiliser le matériel, puisque le vigile est venu nous interdire l'usage du trépied !
Florence fait le tour des terrasses, une première fois, une deuxième fois, puis une troisième et elle finit par s'asseoir. Il lui faudra attendre deux bonnes heures avant que Patrice et Jean-Pierre se décident enfin à enlever l'oeil du viseur et à quitter ce décor féérique. Quelle patience !
Quand on redescend finalement, Jean-Pierre, encore tout chose, est comme sur orbite...
Sur le retour, nous passons par Times Square. Nous ne l'avions pas encore vu de nuit.
Et si on faisait quelques photos... Florence patientera bien un petit peu !
Parfois, c'est surprenant, on se croirait en plein jour !
Bon allez, camenbert les néons ! Notre chauffeur nous attend, on rentre chez nous...
« La dernière fois que j'ai pénétré une femme, c'était en visitant la statue de la Liberté. » Woody Allen | |
Si nous nous sommes levés tôt ce matin, c'est pour voir "La Liberté éclairant le monde". C'est le vrai nom de la statue bien connue qui marque l'entrée du port de New York.
La liberté, c'est aussi le droit de pouvoir mettre un uniforme, si on veut. Les Américains l'ont bien compris.
Et en plus, ils peuvent choisir la couleur.
Nous reprenons le ferry pour Ellis Island, à quelques centaines de mètres.
Voici l'énoncé du problème. Prenez plus de 20 millions de personnes en 60 ans, un bâtiment de 3 étages sur une île artificielle, quelques médecins, pas mal de fonctionnaires, un record de 11747 candidats à l'immigration le 17 avril 1907, un seul coup de tampon espéré, puis calculez le nombre d'américains dont "Les Experts Manhattan" pourraient retrouver l'ADN d'un ancêtre avant que les services de ménage ne dégradent la scène (ils passent après 22h) ?
Pour ceux qui veulent une réponse, nous conseillons l'article de Wikipedia et si, comme nous, vous avez la chance de vivre sur place l'émotion de ce lieu, n'hésitez pas à prendre l'audioguide en français dont voici un extrait :
Ellis Island propose aussi une vue magnifique sur Manhattan.
Cela mérite bien une photo, non ?
Et on en a plein. Vous voulez en voir d'autres ?
Ou encore celle-ci.
Bon d'accord, on arrête là. D'ailleurs, il faut qu'on reprenne le bateau pour rentrer sur Manhattan. On a rendez-vous avec deux autres symboles des Etats Unis.
C'est un peu osé, il est vrai, mais cela n'a rien à voir avec ce que vous pensez ! On parle ici de symbole, pas de sex-symbol ! C'est le Taureau de Wall Street. Il parait que le toucher permet de gagner de l'argent. Mais personne n'a dit où il fallait toucher, alors tout de suite...
Le mythe des Golden Boys du New York Stock Exchange est assez surfait. Mais c'est aussi ça la Liberté.
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Une soirée de bienfaisance est organisée au célèbre restaurant "Cipriani", au 55 de Wall street. Les photographes sont là et les stars aussi. Le premier qui la reconnait gagne un bon point (et le droit de nous dire qui elle est, car nous, pffff, on ne sait pas !).
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En tout cas, même si on aime les stars, ce n'est pas ça le troisième symbole. Cela n'a pas de rapport non plus avec Patrice et Flo qui commencent à se laisser prendre au jeu du luxe. Pas encore deviné ? On y est presque pourtant.
Il s'agit d'histoire très récente : le site du World Trade Center est à deux pas.
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Cette nouvelle tour en construction sera encore plus haute que les tours jumelles. Elle atteindra 541m en 2013. Il parait que l'Empire State Building est encore sous le choc de la perte prochaine de son record de hauteur.
Nous avons déjà pris rendez-vous en 2013 pour aller expérimenter quelques images de reflets.
Dernière minute : Patrice vient de se rappeler qu'il est "taureau". Il parle déjà de retourner à Wall Street.
Ouf, dure journée aujourd'hui, entre les symboles, l'émotion, la chaleur, le vrombissement des climatiseurs à Wall Street et les kilomètres à pied, nous sommes soulagés de regagner notre petit 3 pièces.
Toutefois, au moment de monter au troisième étage, nous regrettons un peu les escaliers du métro, près du WTC.