Nous y pensons depuis trois ans.
Nous le préparons depuis huit mois.
Nous avons nos billets depuis six mois.
Notre appartement est réservé depuis quatre mois.
Nous avons nos passeports depuis deux mois.
Jean-Pierre prend des cours d'anglais depuis un mois.
Notre valise est prête depuis hier.
Le voilà enfin ce gros avion :
Quitte à passer quelques heures enfermés dans une boite à sardines, autant qu'elle soit grande ! Et elle l'est, même si nous ne verrons que la moitié inférieure.
Vous l'avez reconnu ? C'est un A380 bien sûr. Et un voyage dans le plus gros avion du monde, cela s'arrose au Champagne.
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En plus, on a un hublot pour bien profiter de l'arrivée au dessus des côtes américaines.
Premier contact avec le sol américain : la mise en file d'attente pour passer le contrôle d'entrée sur le territoire. Tous les passagers de tous les avions arrivent dans une immense salle et sont répartis dans deux labyrinthes de cordes, comme chez Mickey. C'est super bien organisé.
Flo reçoit un SMS pour lui annoncer que ses bagages arriveront par le vol suivant. Avec cette délicate attention, nous n'aurons même pas à attendre vainement devant le tapis roulant, nous pourrons aller directement au service des bagages perdus. C'est pas bien organisé, ça ?
Et c'est parti pour la grande ville. Les taxis sont là et les sirènes de police aussi.
Ce qui est génial, c'est que Patrice trouve tout de suite ses repères dans le taxi. Le monde est petit et Lourdes n'est pas si loin.
"West 94th street, 49" : c'est notre adresse. Nous découvrons une très jolie rue, un quartier assez chic mais pas trop, juste ce qu'il faut pour se sentir... très fatigués.
Olga, notre charmante logeuse nous conseille la petite épicerie du coin, à l'angle de Colombus Avenue, pour faire nos courses de tous les jours. Nous nous y précipitons pour préparer notre repas du soir.
Nous trouverons cette charmante boutique tellement exotique que nous y retournerons tous les jours, notamment pour notre petit pot de salade de fruits quotidien.
Après une très longue journée et avec 6 heures de retard, le soleil se couche enfin sur les immeubles qui bordent le réservoir de Central Park, à quelques dizaines de mètres de notre pied à terre.
Les paupières se font lourdes, à peine allongés, nous nous endormo........ rrrrrrr....chhhhhh .....rrrrrr......chhhh...
Ding-dong !
DING-DONG !
Minuit : c'est le bagage de Flo qui daigne enfin arriver. Trois étages descendus et remontés au radar, et cette fois, c'est parti pour un repos nocturne très en retard.